MELITRACENE

Aucune donnée spécifique disponible.

Chez la femme enceinte, on ne dispose pas de données suffisantes qui confirment l’innocuité pendant le premier trimestre. Sur base de son action pharmacologique, des effets toxiques peuvent se manifester (troubles assez rares du développement) [RCP Deanxit 04 2014].

Des études chez l’animal n’ont pas apporté la preuve d’une tératogénicité [RCP Deanxit 04 2014].

Voir premier trimestre.

Aucune donnée spécifique disponible.

L’utilisation chronique d’antidépresseurs tricycliques durant le troisième trimestre de la grossesse et jusqu’à l’accouchement peut entraîner des symptômes de sevrage chez le nouveau-né. Pendant les premières heures ou jours de vie, les effets suivants peuvent se manifester : dyspnée, léthargie, hypotension, hypertension, tremblements ou crampes, douleurs abdominales et irritabilité (Effet de classe). Cependant, son administration doit être interrompue au moins 7 jours avant la date prévue de l’accouchement [Briggs].

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

L?

Aucune donnée concernant le passage dans le lait maternel n’est disponible. Aucune donnée supplémentaire n’est disponible. Comme tous les anticholinergiques, la mélitracène inhibe la lactation.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible concernant le passage via le sperme.

Aucune donnée spécifique disponible.

Aucune donnée spécifique disponible.

Dépression et grossesse :

On estime que 10 à 25% des femmes en âge de procréer souffre d´une dépression. Une femme sous antidépresseurs, enceinte ou avec souhait de conception, qui se pose des questions relatives à l´innocuité des antidépresseurs durant la grossesse,a tendance à interrompre son traitement. Toutefois, le risque de rechute dépressive est bien réel, pouvant influencer le bon déroulement de la grossesse et poser des risques pour le bébé pendant ses premières années de vie.

En effet, une dépression augmente le risque d´une alimentation non-équilibrée ou insuffisante, d´alcoolisme et de tabagisme, entraînant un faible poids à la naissance. Qui plus est, des femmes dépressives ont tendance à se préoccuper davantage du déroulement de leur grossesse et du développement ultérieur de leur enfant.

Durant la grossesse, le non-traitement d´une dépression a été mis en relation avec des événements tels que avortement spontané, élévation de la résistance artérielle intra-utérienne et de l´hypertension, plus petite circonférence de la tête, faibles scores ApGAR à la naissance, besoin accru de soins néonataux, retard de croissance néonatale et taux élevés d´hydrocortisone chez le nourrisson. En outre, chez les femmes dépressives, les douleurs lors de l´accouchement seraient plus prononcées. Après l´accouchement, les femmes non traitées courraient un risque plus élevé de dépression postnatale, compromettant également la qualité des soins fournis au bébé.

En dehors du traitement médicamenteux, une thérapie comportementale pourrait être envisagée, lorsque la patiente y est favorable.

Referentie:

Motherisk:

http://www.motherisk.org/women/drugsDetail.jsp?category_id=152&title=Antidepressants

Dernière consultation le 15 novembre 2013.