DROPERIDOLDernière mise à jour : 2018.7.14 |
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Synonyme: | |||||||||
Administration: | voie parentérale | ||||||||
Classe(s): | |||||||||
Préconception | 0-3 | 4-6 | 7-9 | Périnatal | Allaitement | |
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(oui) III | (oui) II | (oui) II | check II | check II | check III | |
aucune info | aucune info | aucune info |
Le nombre limité de données humaines ne montre pas de risque accru d´e malformations. En particulier pendant le troisième trimestre et en période périnatale, il convient de tenir compte d´un effet de classe.
Allaitement : information humaine limitée disponible.
Aucune information spécifique humaine disponible.
Les études chez des rats femelles n’ont pas mis en évidence d’effets du dropéridol sur la fertilité [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016].
Le dropéridol passe à travers la barrière placentaire [Briggs]. Des données cliniques limitées n’ont pas montré d’augmentation du risque malformatif [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016]. D´après 2 études incluant plus de 100 femmes enceintes traitées par le dropéridol (nausées), aucune élévation du risque de malformations n´ a été observée à la naissance [Schaefer].
Chez l´animal:Le dropéridol n’a pas produit d’effets tératogènes chez le rat. Les études animales ne sont pas concluantes pour ce qui est des effets sur la grossesse et le développement embryonnaire/foetal [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016].
Deuxième trimestre:Voir premier trimestre.
Chez l´animal:Aucune donnée spécifique disponible.
Troisième trimestre :Des troubles neurologiques temporaires de nature extrapyramidale ont été décrits chez les nouveau-nés dont les mères avaient exposées à long terme à des neuroleptiques à des doses élevées [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016].
Chez l´animal:Les études animales ne sont pas concluantes pour ce qui est des effets sur l’accouchement et le développement postnatal [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016].
Période périnatale (toujours tenir compte des données relatives au trimestre en cours) :Voir troisième trimestre.
Chez l´animal:Voir troisième trimestre.
Observance:Aucune information spécifique disponible.
Chez l´animal:Aucune donnée spécifique disponible.
L3
Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016]. Aucune information concernant le passage du dropéridol dans le lait maternel n´est disponible [Hale], mais ce passage est attendu (faible PM) [Briggs].
Chez l´animal:Aucune donnée spécifique disponible.
Préconception | Grossesse | Allaitement | ||||
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(oui) III | (oui) III | |||||
aucune info | aucune info | ← Préservatif / Abstinence |
Aucune donnée spécifique humaine disponible. Des études chez l’animal ne montrent pas une diminution de la fertilité masculine.
Aucune donnée spécifique humaine disponible. Des études chez l´animal ne montrent pas une diminution de la fertilité masculine.
Chez l´animal:Les études chez des rats mâles n’ont pas mis en évidence d’effets du dropéridol sur la fertilité [RCP Dehydrobenzperidol 07 2016].
Aucune donnée spécifique concernant le passage via le sperme n´est disponible.
Chez l´animal:Aucune donnée spécifique disponible.
COMMENTAIRES de CLASSE : Antipsychotiques
Préconception
Il est probable que des femmes schizophrènes et ayant des troubles affectifs présentent un risque accru de complications pendant la grossesse (e.a. fertilité réduite). Contrairement aux antipsychotiques atypiques, les antipsychotiques non-atypiques entraîneront probablement aussi une diminution de la fertilité. Cet effet a été mis en relation avec leur impact sur la production de prolactine [1].
Traitement
Quelques principes basés sur les directives cliniques NICE (2014) [3] :
* Un traitement par médicaments antipsychotiques instauré avant la conception doit être continué en cas de risque de rechute sans médicaments.
* Mesurer le taux de prolactine peut être utile avec des médicaments qui augmentent la prolactinémie (antipsychotiques non atypiques). Il est donc recommandé de préférer des antipsychotiques atypiques.
* Si possible, une psychothérapie peut être envisagée au lieu ou comme soutien d’un traitement médicamenteux.
* Un traitement médicamenteux est indispensable en cas d’une psychose/manie naissante.
* L’administration d’antipsychotiques est indiquée en cas de troubles bipolaires, lorsque le traitement par lithium est interrompu ou lorsque l’allaitement est envisagé.
* Allaitement: une observation étroite du nourrisson est souhaitée afin de détecter d’éventuels effets indésirables, permettant ainsi la réévaluation de la thérapie en cours.
Diabète
Il existe un risque accru de diabète gravidique avec des antipsychotiques administrés pendant la grossesse. Nous disposons de données comparatives des taux d’incidence avec des antipsychotiques atypiques, lorsque la thérapie est arrêtée ou continuée chez la femme enceinte [2] :
-Aripiprazole: 4,8% (continuation) versus 4,5% (arrêt). OR=0,82 (95% BI 0,50-1,33)
-Quétiapine: 7,1% (continuation) versus 4,1% (arrêt). OR=1,28 (95% BI 1,01-1,62)
-Rispéridone: 6,4% (continuation) versus 4,1% (arrêt). OR=1,09 (95% BI 0,70-1,70)
-Olanzapine: 12,0% (continuation) versus 4,7% (arrêt). OR=1,61 (95% BI 1,13-2,29). Chez l’olanzapine, une relation de dose-effet s’instaure.
Sources
[1] Mc Cauley-Elsom et al. Antipsychotics in pregnancy. Journal of Psychiatric and Mental Health Nursing, 2010, 17, 97–104.
[2] Park Y. et al. Continuation of Atypical Antipsychotic Medication During Early Pregnancy and the Risk of Gestational Diabetes. AmJ Psychiatry 2018; 175:564–574.
[3] Poo SXW, Agius M. Atypical antipsychotics for schizophrenia and/or bipolar disorder in pregnancy: current recommendations and updates in the nice guidelines. Psychiatria Danubina, 2015; Vol. 27, Suppl. 1, pp 255–260.
Aucune donnée spécifique disponible.